Lecture sur les chiffres du commerce extérieur de la Tunisie 2017 et potentiels des SCI
L’Institut national de la statistique (INS) a dévoilé dans son dernier communiqué de presse les chiffres du commerce extérieur de la Tunisie pour 2017. Le bilan dans l’ensemble se caractérise par une très mauvaise performance du commerce extérieur expliquée par un déficit commercial encore en hausse qui s’élève à plus de 15 500 milliards de Dinars. Le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à 11559,1 MD et le déficit de la balance énergétique s’établit à 4032,9 MD (25,9% du total contre 2703,8 MD durant l’année 2016.
Une seule information positive qu’on peut la constater du bilan de cette année est la croissance de l’exportation de 18.1% par rapport 2016 et 24.7% par rapport 2015. Ceci confirme le dynamisme des exportateurs tunisiens malgré les difficultés conjoncturelles actuelles.
Le Régime Off-Shore en Tunisie représente un pilier important dans les exportations Tunisiennes. Lui seul représente plus de 70 % du CA Total des exportations et a un solde commercial positif cette de plus de 9 milliards de Dinars et un taux de couverture de +159.6%. Ce régime a connu une croissance de 19.8% cette année par rapport 2016 et 36.5% par rapport 2015. Ceci donc confirme le dynamise de ce segment.
Par contre le régime général d’exportation semble encore en déséquilibre malgré sa croissance cette année de 13.3% par rapport 2016. Il est encore inférieur de -0.6% par rapport 2015 et présente un solde commercial négatif de – 25190.2 milliards de Dinars et un taux de couverture de seulement 25.7%. Les secteurs les plus en difficulté de ces secteurs sont : le textile et habillement, cuirs et chaussures et mines et phosphates.
Les SCI en Tunisie jouent un rôle de premier rang dans la diversification de la structure des exportations tunisiennes notamment dans l’ouverture de nouveaux marchés tels que ceux de l’Afrique Subsaharienne, le monde arabe et les pays de l’Asie.
En Tunisie, les SCI vivent plusieurs difficultés qui entravent l’amélioration de leur productivité et reformer leur contribution à l’impulsion des exportations.
Cette forme d’exportation dite sous-traitée est très répondue au Japon, en Allemagne et Pays-Bas. Elle présente plusieurs avantages, notamment :